Communiqué du Conseil de l'ACER-MJO
La vérité vous rendra libres (Jn. 8, 32)
Les responsables de l’ACER-MJO ont pris connaissance, avec stupéfaction, consternation et tristesse, de la décision de l’Archevêque Job d’interdire de célébration le père Christophe d’Aloisio, alors même qu’il servait dans le camp de jeunes de l’ACER-MJO.
Membre de notre Mouvement et suivant l’exemple de ses pères fondateurs, le père Christophe ne cesse de mettre ses talents au service de l’Eglise en vue de l’« édification du corps du Christ » (Eph. 4, 12). En particulier, il a su se rendre disponible, malgré ses nombreuses charges pastorales, pour prendre part à l’organisation de nos congrès, intervenir lors de nos colloques et conférences, animer nos cercles de reflexion et servir, depuis près de 10 ans, comme aumônier dans notre camp de jeunes. Dès lors, la sanction d’une extrême sévérité et gravité prise à l’encontre du père Christophe suscite la plus grande consternation parmi nos membres, qui connaissent et reconnaissent ses qualités pastorales.
De plus, les raisons invoquées par l’Archevêque Job pour motiver sa décision sont totalement infondées. Aucune plainte n’a été déposée en justice par le père Christophe d’Aloisio, contre qui que ce soit. Par ailleurs, aucune réunion du Tribunal ecclésiastique ne s’est tenue pour étudier le cas du père Christophe, comme cela est désormais connu de tous, suite aux témoignages de certains membres du Tribunal.
Enfin, le père Christophe a pris connaissance du décret l’interdisant de célébrer alors qu’il servait au camp de jeunes. Chaque année ce camp accueille près de 200 enfants que toute l’équipe pédagogique éveille à la foi en Christ et en l’Église, les invitant à les aimer et les servir. Cette nouvelle contredit la vision de l’Église de l’équipe pédagogique et menace d'ébranler, chez beaucoup d’enfants et d’adultes, l’enseignement que nous dispensons sur l’Église comme lieu d’amour, de communion, de respect mutuel et de dialogue.
Dans un contexte ecclésial où nos pasteurs les plus dévoués et expérimentés sont interdits ou menacés de l’être, il nous paraît de plus en plus difficile de mener à bien notre mission d’« ecclésialisation » de la jeunesse, commencée il y a plus de 90 ans par nos pères.
Nous assurons le père Christophe de notre plus ferme soutien et avons demandé instamment et avec humilité à l’Archevêque Job de lever sans délai son interdiction et de cesser toute poursuite à l’encontre du père Christophe, afin qu’il soit rétabli dans sa dignité.
Au nom du conseil de l’ACER-MJO,
Catherine Lodygensky, trésorière
Cyrille Sollogoub, président
Nathalie Victoroff, secrétaire générale
Paris, le 3 août 2015